L'exquise Nouvelle

Pays

vendredi 21 septembre 2012

"Mes Délirades"



Jean-Claude CARON, acteur de théâtre et de cinéma, on l'a aussi vu dans certaines séries TV comme Navarro où il jouait le rôle de Borrely, mais non, pas le trompétiste, le flic!! Suis bordel...


C'est pas la première fois que l'homme s'approche de l’œuvre du Maître, en effet,  Jean-Claude Caron avait lu au marathon des mots a Toulouse "la fin des haricots" adaptation de Raymond Milési, texte qu'il nous avait relu a l'AG de Wattrelos.

Bref ce grand acteur à la tessiture de baryton va interpréter sur la scène du Café-Théatre le 57 , qui se trouve au N°..57, putain ayé, tu suis!!, je disais donc au 57 du boulevard des Minimes, au bord du canal du midi à Toulouse.

Un spectacle sur des textes de Frédéric et Patrice DARD, la première aura lieu le 12 octobre 2012, qui est un vendredi, ce qui laisse logiquement le temps à Michle Bergnes, régional de l'étape d'être à l'heure le dimanche matin pour la messe en la petite église de Polastron!


San - Antonio - Mes Délirades!

Un détenu " fantasque" s'échappe en rigolant,  grâce aux « Délirades » de San-Antonio. 

San-Antonio ? Un mousquetaire moderne qui s'exprime comme un camelot. Un redresseur de torts qui redresse à coups de poing. Un sentimental qui baise à corps et à cris. Un sage qui invective. Un écrivain de la main gauche qui s'exprime en style de graffitis ( comme on tague sur les murs ?). Il t'enseigne la vie, t'apprend à te méfier des cons, à gifler les glandus, à faire minette aux gentilles ! Chacun l'imagine à son gré, selon des critères secrets qui n'appartiennent qu'à lui.     San-Antonio fort et vert ! San Antonio for ever !

 J'ai fait ma carrière, disait Frédéric Dard, avec un vocabulaire de 300 mots. Tous les autres, je les ai inventés. » L’aspect fondamental de son œuvre est en effet une langue colorée, truculente, incroyablement inventive. Néologismes, calembours, contrepèteries , tropes, distorsions, anglicismes altérés : les mots sont bien souvent créés… Paradoxes, métaphores inattendues, langue précieuse et savante côtoient argot de pucier, régionalismes, aphorismes, synecdoques, réaménagements syntaxiques et verdeur de langage font de Frédéric Dard le digne héritier de Rabelais.  L’œuvre de Frédéric Dard devient un  défi pour Jean-Claude Caron, comédien aux 1000  talents qui interprète pour vous les délires phyloSEXiques du bouc émissaire… pardon, du beau commissaire.


Jean-Claude Caron joue  San - Antonio - Mes Délirades! 

de Frédéric Dard - Mise en scène:  Jean Mayer   - @ Le 57 Toulouse

Chaque vendredi et samedi à 22h à partir du 12 octobre
Le 57 seul café-Théâtre de France et de Navarre à proposer des spectacles 3D pour pas un rond en plus!!

1 commentaire:

  1. -Succulent ! -

    Un jeu de langue exquis, un personnage excentrique qui tantôt amuse, tantôt touche, mais chaque fois ravi. Frédéric Dard respecté et aimé dans son art. Le plaisir des mots, les mots du plaisir. A la fin, on pense déjà ? Et on en veut encore...

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