L'exquise Nouvelle

Pays

dimanche 18 décembre 2011

Batignolles Rhapsody


Ca claque non ?
Un chouette titre pour un polar..
Ben ça tombe bien, vu que c'en est un !
Et que c'est même le dernier-né de notre futur ex-vice-Président, Maxime Gillio !
L'est futé, le gars, car ce garçon, si, c'en est un, enfin y paraît, est un fan du groupe de rock anglais Queen. Cette année, cela fait déjà, vingt ans que Freddie Mercury nous a quittés, que cette voix charismatique du rock n'est plus...
Et Max a voulu, à travers sa grande passion qu'est l'écriture, lui rendre hommage, car l'ombre de Freddie plane sur ce bouquin...
"Qui veut vivre pour toujours ? Frédéric Pluton, sosie officiel de Freddie Mercury, n’a pas le temps de répondre, foudroyé sur scène, assassiné en direct sous les projecteurs d’une boîte gay parisienne. Très vite, les autres membres du groupe craignent pour leur vie. La journaliste Stella Poliakov se saisit de l’enquête mais elle ne s’attendait pas à ce que son propre passé refasse surface. Entre les frappés du show-biz et les démons de sa jeunesse, elle risque, elle aussi, de mordre la poussière."
Alors voilà, faut vous procurer la bête, qui sort aux éditions Krakoen, dite "la petite fabrique à polar"...
D'ailleurs, si vous ne connaissez pas cette maisons d'éditions, je vous invite à découvrir leur catalogue, où l'on trouves des gens formidables comme Paul Colize, Hervé Sard (notez ces noms, on en recausera d'ici quelque temps), Max Obione, Elisa Vix et tant d'autres...
Vous pouvez vous procurer le bouquin dans toutes bonnes librairies, auprès de Max, ou bien sur le site de Krakoën

Sinon, le même Maxime Gillio, en plus d'être :
-Écrivain
-Chroniqueur littéraire
-Exquimen
-Vice-Président de l'Association des Amis de San-Antonio (si si, encore un peu...)
est maintenant... roulement de tambour !!!

DIRECTEUR DE COLLECTION chez Ravet-Anceau!
C'est pas la classe d'avoir un pote comme ça ??
Un vrai passe-droit si tu te fais arrêter par les condés !
-J'connais Gillio !!
-Excusez-nous, Monsieur, vous pouvez circuler, et surtout saluez le père de Dacié et Marquet de notre part...
-J'y manquerai po...

Trêve de connerie, savoir que c'est un gars comme Max qui dirige une collection de polar ne peut que faire plaisir à ceux qui aiment le vrai polar, celui qui vous remue les tripes, qui vous empêche de pioncer, qui vous reste collé aux paluches. Connaissant, et partageant, les goûts du bonhomme, je peux vous dire que cela va être une collection à suivre, à lire et à collectionner !

Alors toutes mes félicitations, mon ami, de tout coeur, ça fait plaisir de voir un pote réussir, de voir que ça vaut le coup de poser ses couilles sur la table, en démissionnant d'un poste de l'Education Nationale pour pouvoir suivre ses rêves, parce que tu prouves que quand on croit en soi, en ses rêves, on peut y arriver.

Comment, ça fait lèche ??
Peut-être, un peu sûrement, mais puisque c'est ça, j'en remets une couche :
Avec ses deux complices Benjamin Berdeaux et David Boidin, il offre à tous les fêlés de littérature alternative, ceusses qui aiment les délires à la Queneau : SEPT PETITS NÈGRES, un mélange des "Dix petits nègres" d'Agatha Christie et Blanche-Neige et les 7 nains des frères Grimm.
Le but du jeu ?
Un point de départ : Une pièce. Autour d’une table, sept nains noirs. Sur cette table, le corps sans vie de Blanche. Tous les yeux sont rivés sur Armand Leprince qui vient de s’exclamer : "L'assassin est dans ces murs !"
Avec ça des auteurs de polar, des novellistes, des artistes doivent faire leur sauce...
Plutôt qu'un long discours, allez vous rendre compte par vous-même : 7PN



Sinon, là moi, je me bidonne, car mon bon Max, en plus des titres cités ci-dessus est aussi mon correcteur pour le blog, gentiment, avant chaque parution, il prend de son temps, pour me relire et corriger mes nombreuses fautes, il corrige, mais change jamais rien, j'ai l'entière liberté d'expression, mais là, c'est une correction qui doit un peu le gêner..

lundi 12 décembre 2011

Osez Joséphine !


Je l'ai déjà faite celle-là ?
T'es sûr ?
Ah, dommage, mais vu que, moi, tu m'connais, je ne ne recule jamais devant la facilité, et surtout j'aime Bashung, alors je la laisse...
Quand je dis osez, c'est même pas ça, faut y aller sur le blog de Joséphine, car elle vient de le refaire, une sorte de lifting, qui le rend plus agréable à lire, plus aéré, mais pas que...
De nouvelles rubriques sont apparues, comme ar exemple une mise au point sur les pseudos officiels, et les douteux des bouquinistes...
Elle nous y cause aussi de l'arrivée de notre commissaire préféré chez Pocket.
Puis je rappelle à tous et toutes, que vous soyez féru de San-Antonio, ou juste amateur, éclairé ou pas, qu'un concours est organisé chaque mois : "The San-Antonio Picture Tripping ", il vous suffit d'un peu d' imagination et de mettre en scène une couvrante de l'une des aventures de SANA, rapport à un lieu ou autre.
Vous envoyez ensuite votre photo à : ilslisentsana@live.fr et déjà vous êtes certains qu'elle sera publiée sur le blog, et être publié, c'est déjà la gloire, non ?
Ensuite un jury désigne chaque mois la photo gagnante, et l'heureux gagnant recevra un document collector de Frédéric Dard.
Enfin bref, comme disait Pépin, il est impératif que ce blog : ILS LISENT SAN-ANTONIO soit dans vos favoris...

Pis tiens, histoire de me faire plaisir aux esgourdes, et d'être en phase avec mon calembour du départ...

lundi 5 décembre 2011

CONFÉRENCE-BISTROT « SAN-ANTONIO » à Longwy par Raymond MILÉSI


« Ma femme n'avait qu'une chose positive : sa sœur. »
    Jeudi 24 novembre 2012, j'étais invité à Longwy (Meurthe-et-Moselle) pour une "conférence-bistrot" sur San-Antonio. Pourquoi ce titre ? Parce que la conférence en question se passait dans le café « L'Appartement », un lieu convivial et habitué aux animatins les plus diverses. J'avais appelé mon intervention (1h1/4) : « Les mots de San-Antonio ». Après un bref rappel de la vie de Frédéric Dard, j'ai donné lecture de plein d'extraits, du genre phrases détournées (v. par exemple celle qui est placée en titre de cet article…), expressions d'argot, réflexions et figures de style, en m'appuyant – pour ces dernières – sur mon bouquin Les Figures de San-Antonio (*). La soirée s'est terminée par un "Pouet-Pouet" san-antonien, jeu que le monde et ses dépendances nous envient ! On a passé une bonne soirée, les assistants comme moi, plongés dans un bain de San-Antonio, à recommander aux neurasthéniques. J'ai eu l'impression de porter la bonne parole, tout en faisant jubiler un public sympa. San-Antonio et le principe de la "conférence-bistrot" sont faits pour s'entendre !
    RM
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 (*) : toujours en vente 9,50 € sur le Site de l'Association des Amis de San-Antonio.

samedi 3 décembre 2011

Il en aurait pensé quoi, San-Antonio ?

Notre ami le Piton, dit "Fouille-presse" pour les intimes, nous offre chaque jour, à nous, heureux membres du forum des Amis de San-Antonio, tous les liens, les scans, les podcasts et que sais-je encore dès que notre bon Frédéric DARD est cité dans le texte.
Seulement, là, y a un article qui coince, le Piton l'a en travers la gorges, alors logiquement un python, ça se dilate la gueule pour pas que ça coince...
Et comme beaucoup, quand on est en colère, le mieux est de gueuler un bon coup, de crever l'abcès :


"En France (et sans doute dans le monde)  il est désormais impossible d’être critique, irrévérencieux ou de faire simplement preuve d’humour vis-à-vis des religions sans être qualifié d’islamophobe ou christianophobe. Sans être anticlérical, on peut constater que certains prennent la religion en otage pour faire valoir leurs idées,  en voilà un exemple:
 
Du 16 au 19 Novembre, le Service culturel de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) organisait le 3ème Festival à haute voix, “Livres en tète” , au réfectoire des cordeliers à Paris 6°,avec Daniel Pennac dans le rôle du Président et Pierre Jourde dans celui du chef d’orchestre.
Le mercredi 16 étaient lus des textes de “faux rebelles”, des textes de pétroleurs d’opérette comme la littérature en regorge”, le jeudi des “récits fantaisistes”, le vendredi “des portraits” et le samedi...
Le samedi il y a bal, on danse, et entre deux pas de deux, on écoute les lectures. En l’occurrence des textes pornographiques de Boyer d’Argens, Pierre Louys, Sade, Verlaine, et Frédéric Dard.
Bon, il est vrai dans un premier temps, je me demande ce que Frédo fait là-dedans, je connais ses textes (il s’agit d’extraits de San-Antonio) je reconnais leur caractère grivois, mais quant à les qualifier de pornographiques, je suis étonné... Bon...
Mais mon étonnement ne s’arrête point là, lorsque que j’apprends que les organisateurs reçoivent des courriers menaçants de la part de catholiques pas contents du tout, indiquant que si de telles saletés étaient de nouveau lues dans le réfectoire d’un ancien couvent, il alllait y avoir des représailles avec agressions physiques et jets de bombes d’eau bénite.
Mais qui sont ces cons ? C’est mon Frédo qui les a énervés ? Ces culs serrés ne savent pas rire ? Non, certainement pas, Frédéric était catholique comme moi, sans doute beaucoup plus croyant que moi, et il a écrit de magnifiques pages sur le bon Dieu. Non ça ne vient pas de lui.
Alors le sujet peut-être, le sexe ? Ces catholiques-là ont des problèmes sexuels, mais vous remarquerez que tous les extrémistes religieux ont des problèmes sexuels et prennent en otage la religion avec leurs testicules. Cela se soigne avec un bon psy. Bon, donc ça ne vient pas non plus du sujet.
Bon, alors le lieu. Il faut dire que le réfectoire des cordeliers n’est plus un lieu consacré depuis des décennies, qu’il sert à toutes sortes de spectacles et qu’il ne s’agit pas d’une église ou d’un monastère, mais d’un bon vieux réfectoire. De multiples édifices religieux ont été vendus au cours des siècles, transformés, parfois en habitations où les rapports sexuels ne sont pas poursuivis ou interdits. Donc le lieu n’est pas en question.
Bon alors? Alors il n’y a aucune raison.
Enfin si il y a une raison qui consiste pour ces cons à se priver eux-mêmes de ceci ou cela, mais surtout à vouloir en priver les autres. Ils ne peuvent pas croire et nous foutre la paix, non, ce serait une offense, un blasphème. Mais pourquoi ne comprennent-ils pas qu’ils agissent ainsi au détriment de leur cause ?   "
 
Je comprends et partage la colère de mon ami, et je me demande ce que Frédéric en aurait pensé...
San-Antonio, je sais... 
 
 
 

mardi 22 novembre 2011

Des nouvelles du Jardin Frédéric Dard

Lors d'un précédent article, je me suis inquiété de l'état du Jardin Frédéric Dard, situé à Paris dans le XVIII arrondissement.
Je ne suis pas le seul à avoir été ému, plusieurs d'entre vous m'ont fait part de leur déception, et un ami de San-Antonio a décidé de prendre le taureau par les cornes, ce qui change de prendre le facteur par la queue, convenez-en...
En effe, lors des préparations des festivités inaugurales du jardin, il y a maintenant plus d'un an, François Vandenberghe a fait connaissance d'une charmante personne à la mairie du XVIIIe qui a quelques responsabilités en charge. François a donc repris contact avec cette personne et le bilan est très positif, puisque :
-le jardin va être nettoyé et sera dorénavant entretenu.
-une nouvelle plaque nominative va être scellée.
-la ronde de la police va être élargie jusqu'au jardin, afin qu'il ne soit pas squatté par des gens qui n'y laissent que des détritus.
Tout cela grâce au charme et à la persévérance de François, d'ailleurs est-ce aussi pour tout cela que cette charmante personne attend un heureux événement ?
Je n'en sais rien, et laisserai planer le doute...

lundi 7 novembre 2011

J'ai la mémoire qui Chancel, ou le Dictionnaire amoureux de la télévision par le Piton

Pourquoi ? Oui, pourquoi écrire ses mémoires quand on n'a rien à cacher ?  Pour les souvenirs... Et quand on a fréquenté pendant quarante ans la télévision, quand celle-ci a été, est et restera votre occupation favorite, quand on a présenté avec évidence sa fascination pour la littérature à "Radioscopie" ou pour la musique sur "Le Grand Echiquier", on se doit de partager.
Ce partage est là, dans le Dictionnaire amoureux de la Télévision. C’est vrai, ce n’est pas un vrai dictionnaire, juste un partage des ondes, l’occasion de parler de ceux qu’il aime, qu’il a été heureux d’avoir donné à entendre et à voir, de Jorge Amado à Léon Zitrone en passant par Jean-Christophe Averty, Guy Béart, Romain Gary, François Truffaud et tous les autres.
Et tous les autres, comme  Frédéric Dard dont il a été l’ami, à moins que ce ne soit Frédéric qui ait été son ami, en tout cas ils sont complices depuis les années soixante. Frédéric a été l’un de ses premiers invités à "Radioscopie", puis au démarrage des émissions télé dans "Le Grand Amphi" avant “Le Grand Echiquier” plusieurs émissions où il n’a eu de cesse de ne parler que d’Albert Cohen.
Quatre pages dans un “dictionnaire” de plus de 700, ce n’est pas grand-chose. Mais c’est assez pour faire passer son amour teinté d’attention et de discrétion.
Jacques Chancel parle avec émotion du passé, il parle de 1984, du retour de l’enfer de Joséphine, des tortures de Frédéric, il se souvient avec Abdel sur ses genoux, du Paradou, de Joséphine encore, de Faut-il tuer les petits garçons qui ont les mains sur les hanches ? et de Cohen, toujours, lorsqu'il raconte que "Frédéric Dard fut un soutien financier d’Albert Cohen jusqu’à la fin de sa vie."
Puis il passe 15 ans après, il parle encore de Joséphine et d’Abdel "le play-boy helvète", de la décision d’adoption, de son arrivée dans la vie des Dard, de ses interventions chirurgicales et de l’opération coup de poing fomentée par Frédéric, Hossein et lui-même, Chancel, pour demander la main de la fiancée d’Abdel.
Oui, pourquoi écrire ses mémoires quand on n'a rien à cacher ? Pour les souvenirs... Là, les souvenirs sont beaux, sont magnifiquement relatés, on sent sourdre l’amitié à chaque phrase, mais Dieu qu’on aurait aimé avoir 700 pages de ce genre de souvenirs entre Jacques et Frédéric..

mercredi 2 novembre 2011

Un week-end à Paris

Non pas que je veuille faire de ce blog mon journal intime, c'est d'ailleurs chose impossible, l'accès n'étant pas interdit aux moins de 18 ans et aux non-pervers, mais je veux simplement vous causer comme ça du WE qui vient de passer car il a été bercé par San-Antonio et ses amis...

Le vendredi soir je me suis rendu avec mon épouse au petit théatre des Champs-Élysées afin de voir le spectacle de Guy Carlier, "Ici et Maintenant", je l'avais déjà vu joué en 2099 à Lillebonne lors du festival de l'humour, mais Joséphine m'avait dit qu'il l'avait modifié, amélioré, alors j'ai décidé d'aller le voir.
Et en effet, quelques sympathiques changements y sont apparus, plus d'actualités politiques, plus dans le style stand-up, les rires ont fusé tout au long du spectacle que l'on ne voit pas passer...

Le samedi matin rendez-vous était pris avec Jacques Chesnais et Philippe Arrousseau afin de discuter un peu de l'assemblée générale 2012 de l'association, je peux vous dire qu'on vous réserve des chouettes surprises, mais j'ai pas l'droit d'en parler (sauf don conséquent sur mon compte Paypal...).
Et en parlant de surprise, j'en ai eu une bonne, voir arriver l'ami François Vandenberghe qui est venu nous rendre visite en pleine convalescence, vraiment convalescent, il a bu de la flotte...

Le samedi après-midi, direction Noisy-le-Grand afin de rejoindre un autre ami de San-Antonio : Maxime Gillio, pour la dédicace de l'Exquise Nouvelle, que si vous avez pas encore acheté, il faut, car c'est que du bonheur et en plus les droits sont reversés à Écoute ton Cœur (voir article sur ce blog).

Notre hôtel étant sur Clichy, nous étions à deux pas du jardin Frédéric Dard, je ne pouvais quitter Paris sans y aller faire un tour, en plus, moi, vous me connaissez, les jardins, c'est mon truc...
Mais là, misère et déception, en fait de jardin, de square, un lieu sale jonché de déchets qui ne sont pas du jour, le banc a besoin d'un bon coup de peinture, des rosiers pris dans les mauvaises herbes, les arbres ne sont pas taillés, plus de plaques nominative "FRÉDÉRIC DARD",rien... J'ai eu beau vérifier l'adresse, me rendre au syndicat d'initiative de Montmartre, oui, j'étais bien dans "son" jardin.
Ces propos n'engagent que moi, mais je trouve dommage de laisser aller un lieu de souvenir, de mémoire, une fois que les festivités d'inauguration sont terminées...

vendredi 21 octobre 2011

Avant-première...

Au premier trimestre de l'an de grâce 2012, l'association des amis de San-Antonio sortira un nouveau livre. Rien d'exeptionnel me direz-vous, ce n'est pas la première fois, ni la dernière..
Oui, oui, MAIS, il y a un mais, et un de taille ! Vous vous souvenez du Catalogue San-Antonio de notre regretté Jean-Pierre Bouquin ?
Vous vous souvenez aussi du Catalogue Frédéric DARD/San-Antonio de Philippe Arrousseau ?
Eh bien sachez, mes chers frères et soeurs, que Dieu dans son immense gratitude, a offert Didier Poiret à l'Association des AMIS DE SAN-ANTONIO, et qu'en plus de tout ce qu'il fait déjà pour nous, il a décidé de réaliser un livre, et pas n'importe lequel :

Le catalogue Frédéric Dard/ San Antonio sur le cinéma, le théâtre et la télévision 

Donc à partir de 2012, le collectionneur, le bibliophile dardien, disposera de trois bibles...
Un superbe ouvrage, qui contient :
- 200 pages ;
- 900 documents et illustrations scannés ;
- Vous causera de VHS, DVD, synopsis, affiches, pièces, revues, programmes, livrets, BOF, etc. ;
- Vous apportera chance et bonheur, et vous fera trouver les numéros de l'Euromillion, certains seront imprimés en bas de page, à vous de les retrouver ! ;
- Et surtout, vous découvrirez des documents inédits, rares...
Bref, pour posséder ce livre collector, il vous faudra attendre le premier trimestre 2012 !

dimanche 16 octobre 2011

la revue de presse 2010


Vous avez hiberné en 2010 ?
Vous avez raté un événement San-Antoniesque en 2010?

Pas de panique, l'Association des Amis de San-Antonio vous propose des cours de rattrapage via la fabuleuse REVUE DE PRESSE 2010!


En douze station et  cent seize pages, vous vous remémorerez tout ce qui a marqué  l’année 2010, depuis l'exposition à Tourcoing jusqu'à l'exposition de la mairie du XVIIIéme.


À réserver dès maintenant pour la modique somme de 17 €uros port inclus!!!




Vous n'êtes pas membre de l'association des Amis de San-Antonio, ce n'est pas bien!!, mais le livre vous intéresse ?
Contactez moi par mail, je vous enverrai le bon de commande.

jeudi 13 octobre 2011

Premier bilan après l’apocalypse, de Beigbeder


Ou quels sont les cent livres à sauver avant que l'édition numérique ne détruise le papier ?
Cent livres, c'est un peu réducteur, disons plutôt cent œuvres à sauver, ou à avoir absolument dans sa bibliothèque. Celle qu'il faut conserver au XXIème siècle et surtout considérer comme les classiques de la littérature moderne.
Bien sûr, ce choix est celui de Frédéric Beigbeder, donc c'est un choix qui lui ressemble, un peu de classique comme Salinger et Fitzgerald, un soupçon de surprise, Easton Ellis, et surtout, d'où le but de cet article : San-Antonio !!

J'aime assez ce que fait Beigbeder. Je me suis déjà régalé de quelques-uns de ses livres, pas tous. J'apprécie les émissions littéraires, ses papiers, mais je ne m'attendais pas à San-Antonio...

Frédéric DARD, oui, je l'ai déjà entendu clamer les louanges de certains Frédéric DARD, et même de hors-série, mais pas des aventures de notre célèbre Commissaire.

Beigbeder a chois "EN AVANT LA MOUJIK", et comble de la dédicace de l'auteur à un autre, il lui a attribué la place numéro 69 de son classement. Le commissaire a dû apprécier ! Pendant 4 pages, Beigbeder va déclarer sa flamme à San-Antonio, lui rendre un bel hommage, nous expliquer ce que Frédéric Dard a changé en lui :

"San-Antonio sifflait la récré. San-Antonio a changé ma vie depuis "En avant la Moujik !", je refuse catégoriquement de m'emmerder en lisant ou en écrivant. Je lis pour m'enfuir, j'écris pour revenir. Grâce à Dard je sais que c'est possible : Lire comme l'on entend la sonnerie libératrice. Depuis Dard je sais que la littérature reste la meilleure chose à faire dans une journée pour lutter contre la claustrophobie".

C'est beau non ?
Moi je trouve, vraiment, un bel hommage sincère et émouvant au cours de ces quatre petites pages. Juste un détail qui m'a fait sourire, et qui fera sûrement sourire tout lecteur du "Monde de San-Antonio" : "... l'admiration de Cocteau, l'amitié d'Albert Cohen..."
Comme quoi, il n'y a pas de hasard dans la vie...

Premier bilan après l'apocalypse, de Frédéric BEGBEIDER, éditions GRASSET.

mardi 27 septembre 2011

San-Antonio Picture Tripping



Les noms des deux premiers gagnants sont connus...
Pour le le moi de juillet, c'est l'ami François VDB qui remporte le prix, et ce malgré des images sublimes comme les miennes!

François s'est vu offrir deux places pour le magnifique One Man Show de Guy Carlier, c'est donc accompagné de sa moitié, "la grande Jéjé", que François c'est rendu à la soirée, et je lui cède la parole : 


J’ai eu l’immense plaisir de gagner au concours « picture tripping » organisé par Joséphine, qui m’a proposé deux places pour aller voir la première du nouveau spectacle de son mari Guy Carlier à Paris.

Vendredi 16, j’ai donc invité notre ami Jéjé à m’accompagner (en tout bien tout honneur) à ce spectacle. Auparavant (chinois), nous allons deviser devant une (deux ?) pintes de bière. Munis de nos tickets, nous nous rendons au Studio des Champs Elysées ; et là surprise Joséphine nous a attribué le 3ème rang, au plus près de l’artiste.

Après une brève présentation de François Rollin (oui, le Professeur Rollin de « Palace »), Guy Carlier débute son spectacle où il nous raconte ses tranches de vie, entre ses blessures d’enfance, ses cures d’amaigrissements et les turpitudes de la vie …

Au bout d’une heure trente, c’est déjà fini ! Au moment de partir, encore une excellente surprise : Jérôme et moi tombons nez à nez avec Sophie et Patrice Dard. Bien évidemment, leur légendaire bonne humeur est présente, Patrice prend même le temps de discuter avec Jéjé et moi.

Première oblige, l’équipe technique se réunit avec les artistes pour discuter du spectacle dans la bonne humeur. Grâce à Sophie et Patrice, nous avons même le droit de participer à cette réunion festive et conviviale, avec une dédicace particulière à Elisabeth Siry avec qui nous avons discuté comme si nous nous connaissions depuis des lustres !

Mais toutes les bonnes choses ont une fin (sauf le saucisson qui en a deux !), au-delà de minuit les transports se font rares et Jérôme me raccompagne …

En résumé, un grand moment de générosité, avec des énoooooooooooormes remerciements à Joséphine et Guy, Sophie et Patrice, Elisabeth sans oublier le Professeur Rollin et Jérôme pour cette excellente soirée.


Pour le mois d’août , c'est Thierry Bonnardel, dit TITI qui remporte la palme avec sa photo écossaise, sans aucun militaires dessus d'ailleurs, ce qui tendrai à rendre faux l'adage qui dit que l'Écosse grouille de soldat...

Titi a donc lui gagné un fabuleux ouvrage offert par Joséphine, et ce cadeau l'a magnifiquement touché et ému :

Chose promise... J' ai reçu ce matin ce bel ouvrage  avec sa petite dédicace à l' encre rouge...je suis aux anges.

Quel bonheur de pouvoir lire cette prose, cette magnifique ode à l' amour ; un truc de ouf comme disent les djeunes.

Comme je l' ai dit à Joséphine, si la générosité est une qualité propre à la famille Dard,  celle dont elle a fait preuve à l' occasion de ce concours m' a profondément touché.

Voilà, je te souhaite à toi et ta petite famille une excellente soirée et si tu peux m' appeler si tu as des questions partie-culières.

Bises.

Titi des Highland
Et voilà, ceci ne peux que vous inciter à participer, pour ma part, ma photo pour le mois de septembre est envoyée...

vendredi 23 septembre 2011

DUBOUT, l'intégrale...


Son petit-fils nous en avait parler lors de son exposé , ça y est l'intégrale de  Monsieur Albert Dubout, avec des inédits, va enfin sortir.
Morceau de choix et assez imposant dans une bibliothèque de collectionneur, puisque l’œuvre est réunie en six volumes!

6 beaux volumes de chacun 400 pages soit 2400 pages, ok, vous allez me dire, pas trop dure, 6 x 4 = 24. il meuble le gars, oui, je suis d’accord, mais 20 kilos!!
Oui 20 KG, t'as bien lu, alors toi, avec tes étagères qui gondolent, tu as plutôt intérêt de renforcer...

A savoir que pour les éminents membres de la non moins fabuleuse et merveilleuse Association des Amis de San-Antonio, il y a un tarif préférentiel : 350 €  emballage, port et sourire de ta sensuelle factrice compris!

Paiement en deux fois, mais tout cela vous sera expliqué dans un tiré à part que vous aurez dans votre prochain MSA que vous attendez tous avec impatience!
Vous me direz que 350 €uros c'est une somme, je le conçois, d'ailleurs ça va me faire mal de la sortir, mais lorsque l'on voit déjà la beauté des couvrantes, que l'on relativise, on peu se dire que ce n'est pas si élevé..

En plus la réservation se fait en fin d'année, tu vas pourvoir expliquer à ta rombière que c'est votre cadeau de Noël pour tout les deux!!
Mais si elle aime Dubout, et de toutes façon la robe qu'elle a vu risque de la boudiner, et ce collier en or est beau , chus d’accord, mais merde, il a pas la valeur sentimental de celui que tu lui as fait cet été avec les pépins de melon!
Donc explique lui l'esthétisme et le romantisme et l'affaire est dans le sac...
Merci qui ?

jeudi 1 septembre 2011

En attendant le prochain...



Je vais vous causer du précédent...
Deux p’tites tours et puis s’en vont.
21ème tome des nouvelles aventures de San-Antonio écrites par Patrice, et deuxième petit format, depuis « ça sent le sapin », les nouvelles aventures sont aussi en format poche, pour « marquer » les 10 ans, pour jouer dans la même cours, comme le disait Patrice en prologue à ce tome 20.
Une fois de plus San-Antonio et Béru retournent aux States…Pour lutter contre le terrorisme, deuxième fois en six ans, la première étant dans « Ze San-Antonio code » que Sana lutte contre Ail Qaida et Ben Laden, on retrouve d’ailleurs aussi la belle Amilah, déjà croisé dans « des vertes et des pas mures », qui vient trouver notre commissaire préféré car figurez vous qu’elle vient de voir son frère, mince, me rappelle plus de son prénom, si !! C’est Djibril (excusez moi, mais je n’ai pas pu m’empêcher…) à la télévision américaine, ce n’est pas que voir son frangin assister à un match de base ball des Yankees soit si extraordinaire que ça, mais quand le susdit frère est décédé dans l’attentat des tours jumelles le 11 septembre 2001, y a de quoi s’inquiéter, surtout quand on sait qu’une menace terroriste pèse sur la France…
Voici donc la fine fleur de la police française partie à la recherche de ce rescapé qui pourrait bien être un des maillons de ce qui se trame contre la France, et c’est partie pour 292 pages d’aventures…
Je trouve que plus l’on avance dans les nouvelles aventures, plus Patrice pose ses marques, ce qui est normal d’ailleurs, mais déjà dans le précédent ; « Ca sent le sapin », on sent que la loufoquerie, la gaudriole, l’humour potache prennent le dessus sur l’intrigue, est ce que cela va plaire à tout le monde ?
Je n’en sais foutre rien, ce que je sais c’est que moi je suis client de cet humour, de se laisser aller, d’ailleurs Frédéric le maniait aussi de temps à autre dans ses digressions, l’exagération à outrance, c’est là tout l’art de savoir jusqu’ou aller pour rester drôle sans saouler le lecteur.
Comme toujours des personnages truculents, dont Zorra Carlotti, alors Zorra, chez moi, c’est un prénom qui décoince une poussée de testostérones qui monte et me fait hurler comme, je sais pas moi, tiens comme dit Patrice : « Me ferai pousser une goualante de chacal sodomisé par zèbre et à qui une hyène déchiquète les roustons » Souvenirs de jeunesse que tout « quadra » qui a eu des idées masturbatoires devant Zora la rousse, Zora belle et farouche comprendra. Amélie qui a pourtant eu tout le tome 21 pour accoucher n’a pas voulu mettre au monde Elisabeth, elle arrivera très certainement dans le tome 22…
Tout ça pour vous dire que j’ai été heureux de retrouver « mon San-Antonio » dans de nouvelles aventures, que j’ai déjà hâte aux prochaines, et que la couvrante de Boucq, une fois de plus est superbe…
Merci Patrice…

PS : Comme sur des roulettes sort le 7 septembre 2011!! 
 
Sinon, notez sur vos tablettes que l'association sera présente en force  au salon du polar de Toulouse "Polar en sud" les 7, 8 et 9 octobre 2011, l'ami Michel Bergnes tiens un stand, Maxime et Blandine seront eux en dédicaces ...

mercredi 20 juillet 2011

Un don au fond Frédéric DARD


Le vendredi  15 juillet 2011, le musée Frédéric Dard situé dans la Maison du Patrimoine était à nouveau étoffé de plusieurs objets avec des livres, des revues...
Ce lieu, dans lequel une salle est consacrée à Frédéric Dard, expose sa machine à écrire, de nombreuses photos, documents et livres, une vidéos y est aussi diffusée.


Vendredi, Guy Gagnoud, le directeur touristique de la structure, et Denis Parrin, adjoint à la culture, accueillaient entre autres, François Vandenberghe, membre de l’association les amis de San-Antonio.
François, que l'on ne présente plus, grand  inconditionnel du commissaire San-Antonio qui réside à Paris, est un proche de la famille Dard et d’Odette Cuenne-Grandidier, la première épouse de Frédéric.
L'association des Amis de San-Antonio, dont le siège est à Saint-Chef, avait délégué sur place quelques-uns de ses membres éminents afin de marquer l'évènement. Ces magnifiques dons iront enrichir les trésors qui sont déjà exposés dans la salle est consacrée à Frédéric Dard.
Béru était là afin de vérifier que tout se déroule dans les règles de lard....

Maison du Patrimoine
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Notez sur vos tablettes que François, encore lui, concocte avec l'aide de Didier Poiret un recueil  de toutes les parutions de presse de l'année 2010 consacrées à Frédéric. 

jeudi 30 juin 2011

L'Exquise Nouvelle, la suite...


Et voilà, la belle aventure qu'est l'Exquise Nouvelle continue !
Voici venir la version papier, conçue par les eXquisMen et commercialisée par les Éditions La Madolière.
Vous allez enfin pouvoir vous  offrir : Alexis Aubenque, Cyrille Audebert, Olivier Bkz, David Boidin, Marie-Christine Boullé Roussel, Marilyn Bréand, Pierre Bru, Thierry Brun, Gilles Caillot, Paul Colize, Isabelle Corlier, Chris Debien, Philippe Declerck, Samuel Delage, Jean Depreux, Jeanne Desaubry, Jean Dewilde, Douzet A-L, Patrick de Friberg, Maxime Gillio, Nicolas Grondin, Gilles Guillon, Laurent Guillaume, Fabien Hérisson, Bruno Izabelle, Hervé Jourdain, Rik Labelt, Flo Lacanau, Josef Ladik, P.J. Lambert, Yann Landry, Christine Laverne, Valéry Le Bonnec, Marc Legrand, Jean-Noël Levavasseur, Elisabeth Lorinet Bouissou, Laurent Luna, Ludivine Lyz Beuf, Jean Christophe Macquet, Fabio M. Mitchelli, Gilles Mangard, André Marois, Vanessa Massera, Claude Mesplède, Martin Michaud, Aurélien Molas, L'aligator Mosésu, Eric Neirynck, Ludo Note, Max Obione, Gipsy Paladini, Emmanuel Parmentier, Gaelle Perrin, Elena Piacentini, Pol Ppaul, Élodie Proncherit, Emmanuel Prost, Christian Rauth, Cali Rise, Philippe Govart, Hugues Roland, Sylvie Rouch, Martin Ryakin, Hervé Sard, Philippe Savin, Laurent Scalèse, Benoît Séverac, Alain Temple, Franck Thilliez, Virginia Valmain, Claude Vasseur, Patrick Samuel Vast, Christine Vauchel, Michel Vigneron, Elisa Vix, Samuel Wincent, Eric Yung, et toutes ces pointures pour la modique somme de 10€, frais de port inclus, oui, inclus, enfin on va même dire offerts, mais seulement à condition de précommander le livre.
Pour ce faire, juste en haut de cet article, au dessus du bouton pour les dons à l'intention d'Ecoute ton Coeur, il y en a un autre pour commander, et comme vous pourrez l'avoir dédicacé, pas par les 80 auteurs mais par ceux qui seront présents pour la soirée de lancement.
Alors à vous de jouer pour vous offrir ce superbe collector !
Si vous ne disposez pas de compte Paypal, mais que vous êtes un être fin et raffiné et que donc vous désirez acquérir ce bel ouvrage  il vous faut aller ICI

mercredi 29 juin 2011

90 ans.. .et Vannes


Aujourd'hui, le 29 juin 2011,  Frédéric DARD aurait 90 ans...
Pour marquer cet anniversaire, un blog vient d'ouvrir, un blog d'un genre nouveau, pas comme ici, où je vous cause de l'actualité autour de Frédéric DARD, non, ce nouveau blog est plus subtil, puisque le sujet (et titre) est : "Ils lisent SAN-ANTONIO"
C'est donc un blog où l'on va trouver des photos de personnalités avec LE San-Antonio qui leur est dédicacé, le premier d'une longue série est  Monsieur Charles Aznavour.
Il y a aussi la catégorie des personnalités qui lisent San-Antonio, et pour commencer la série, un doublé : Igor et Grichka Bogdanoff
On peut aussi trouver un sympathique concours photos où toutes les règles sont expliquées ICI
Vous avez donc compris que "Ils lisent San-Antonio" est un blog à enregistrer dans vos favoris!

Thierry Gautier qui était présent lors du salon du livre dont je vous ai parlé dans un article précédent a eu la gentillesse d'envoyer quelques photos pour le blog, qu'il en soit chaleureusement remercié.



dimanche 26 juin 2011

San-Antonio entre en scène


San-Antonio entre en scène, monologue écrit par Frédéric DARD, va être joué  du 8 au 31 juillet au théâtre du « monte-charge », un nom prédestiné, me direz-vous pour jouer une pièce de Frédéric, lors du festival d’Avignon.
Personnellement, je n’ai pas encore eu la chance de voir cette pièce, j’espère pouvoir m’en régaler un de ces jours.
Mais rencontre avec le metteur en scène et producteur, Frédéric MARTIN.

Bonjour Frédéric, bienvenue sur le blog de l’association des amis de San-Antonio. Mettre en scène un monologue ne doit pas être chose facile, surtout d’un écrivain de la trempe à Frédéric DARD, car Frédéric est sûrement l’un des auteurs qui à un langage plus imagé, où la tendresse et la poésie se mêlent à l’humour grivois et au cynisme de temps à autre :
Il est vrai qu’à première vue cela peut sembler difficile, car indépendamment de ce qui est dit, beaucoup des jeux de mots et des gags sont des astuces orthographiques, donc faites pour être lues, et non entendues. Toutefois, comme nous le savons tous, l’auteur était très intelligent, et il a écrit ce texte pour le théâtre ! Il savait donc qu’il ne fallait pas y mettre trop de ces digressions littéraires, et il s’est concentré sur le message, en privilégiant l’aspect narratif, voire même philosophique ! Et derrière la grivoiserie, la tendresse et le cynisme dont vous parlez, qui sont bien réels, il y a des points de vue sur la vie, l’amour, les femmes, les hommes, le travail, qui sont tout sauf fantaisistes, et qui parlent à tous. Comme il le disait lui-même : « Mes lecteurs vont du militaire au professeur de Faculté ». Lorsqu’avec un langage très cru, il dépeint une scène d’un film porno, en en faisant ressortir toute la vulgarité et la bêtise, et qu’ensuite il le compare avec le superbe érotisme de Stendhal, tout le monde comprend et adhère à ce message.


Lorsque j’ai entendu parler de cette pièce la première fois, par un ami Suisse qui est venu voir le spectacle à l’Oxymore, j’ai visionné quelques extraits sur Dailymotion, et la première chose qui m’a surpris, c’est l’acteur. Rien n’est fait pour qu’il ressemble à Frédéric DARD, pourtant c’est un monologue de San-Antonio, donc on pourrait dire, le « double » de Frédéric :
Ce qui fait qu’il est encore si populaire, c’est qu’il ne se regarde pas écrire, mais qu’il parle aux gens, comme à des amis. La preuve est qu’il tutoie son lecteur ou sa lectrice. Et si San-Antonio était son double, ça n’était pas lui. Choisir un comédien et le maquiller pour qu’il ressemble à Dard me paraît déjà ridicule, mais en plus c’est bel et bien San-Antonio et non Frédéric Dard qui parle. Et ce double, cette inspiration venue d’ailleurs peut avoir n’importe quelle apparence, n’importe quel âge, pour représenter cet autre, ce masque dont l’auteur s’était affublé. San-Antonio n’est pas réel, alors que Dard l’est.
Cette aventure n’aurait pu voir le jour sans la rencontre première avec LE comédien qui, à mes yeux, a les capacités d’interpréter magistralement San-Antonio… en la personne de Philippe THONNEY. 


Est-ce que pour monter San-Antonio entre en scène, l’on se doit d’être un aficionado de l’œuvre de Frédéric DARD ?
Oui, c’est indispensable. D’abord pour des raisons purement techniques, pour être à l’aise avec l’argot, par exemple. Mais surtout parce que ces messages sont si singuliers, si profonds et drôles, qu’il faut avoir autant de plaisir à dire ces mots qu’à les lire. Mais ça, c’est la base du travail de l’acteur. Pour bien jouer un rôle quel qu’il soit, il faut toujours chercher à défendre ce rôle, à comprendre le personnage, à l’aimer. Avec Dard c’est facile, parfois c’est plus compliqué.

Après San-Antonio entre en scène, cela ne vous démange pas le cortex d’essayer, soit au théâtre, en téléfilm, voire au cinéma, de réaliser un San-Antonio ? Il est vrai que l’exercice à l’air de se révéler périlleux, surtout lorsque l’on voit le dernier essai qui a eu lieu, mais cela ne vous intéresse pas ?
Si toutes les tentatives cinématographiques ont été des ratages complets, c’est que ces personnages sont si outranciers, si particuliers, que chacun se fait son idée de l’apparence du Commissaire ou de Béru. Et c’est ça la magie de la littérature en général. Il est tout aussi impossible de proposer une vision des polars qui convienne à tous qu’à les traduire dans une autre langue. Bien retranscrire sur l’écran la folie, l’inventivité et la grande modernité des romans policiers est impossible. Raconter la vie de Frédéric Dard dans un film n’aurait pas grand intérêt. Par contre, si on représente ce « double », ce personnage pas très défini derrière lequel se cachait Frédéric Dard, tout est possible.

Lorsque l’on demandait à Frédéric Dard qui était San-Antonio, il répondait : « C'est un mousquetaire moderne qui s'exprime comme un camelot. Un redresseur de tort qui redresse à coups de poing. Un sentimental qui baise à corps et à cris. Un sage qui invective. Un écrivain de la main gauche qui s'exprime en style de graffitis. Il t'enseigne la vie, t'apprend à te méfier des cons, à gifler les glandus, à faire minette aux gentilles. » Et pour vous, qui est San-Antonio ?
J’aime beaucoup l’expression, trouvée par Cocteau, d’écrivain de la main gauche. Elle veut tout dire. La main gauche c’est l’écriture qui ne se prend pas au sérieux, et l’écrivain, c’est celui qui délivre le message. San-Antonio est proche des gens, il a réussi par l’humour et le plaisir à les faire réfléchir, il leur a proposé des réflexions sur des sujets très profonds. C’est ce mélange merveilleux qu’aucun autre écrivain n’a réussi, qui fait qu’il est indémodable. Comme il le disait dans une interview télévisée : « A l’intérieur de mes polars, je peux faire passer tout ce que je veux : mes fantasmes, mes angoisses, mes colères, tout ce qui me taquine l’âme ». Et comme on le sait, rien n’est plus efficace que l’humour quand on veut faire passer un message !
Et comme que comme « c’est avec les gens intelligents qu’on déconne le mieux », faites un saut de puce au Théâtre du Monte Charge… nous vous accueillerons à bras ouverts. Vous trouverez toutes les informations sur notre site : http://www.artsandco.ch/.

Eh bien Frédéric, je vous remercie de bien avoir voulu répondre à mes quelques petites questions pour le blog, je vous souhaite un excellent festival d’Avignon, et faire salle comble tous les soirs !!

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